Plus de 120 personnes ont participé aux États généraux des riverains qui se sont déroulés à St Christoly de Blaye ce 18 février. Nous mettrons bientôt en ligne l’intégralité des conférences et des débats qui ont été introduits par le rappel de notre soutien aux combats menés par Paul François et par Valérie Murat.
Un dossier réalisé par l’association Alerte des Médecins sur les Pesticides (AMLP) dans le cadre de la préparation de ces États généraux a permis de faire un bilan détaillé de l’exposition des habitants des régions viticoles en général (et de la nôtre en particulier) par l’air et l’eau (eaux de surface, souterraines et eaux destinées à la consommation humaine). Il fait aussi le point sur l’état des connaissances en matière de pathologies liées à cette exposition.
Lien vers le dossier “Protection des habitants exposés aux pesticides vivant en région viticole”.
L’alerte lancée par Secrets Toxiques sur l’absence de procédures scientifiques permettant de s’assurer de l’innocuité des pesticides commercialisés en France et celle lancée par Générations Futures sur la façon problématique dont sont décidées les distances de non traitement (les fameuses ZNT) sont particulièrement inquiétantes.
La journée s’est donc conclue par un appel commun des associations Alerte des Médecins sur les Pesticides, Alerte Pesticides Haute-Gironde, Association de défense des sites et habitants de Haute-Gironde, Avenir Santé Environnement, Campagne Glyphosate 33, Campagne Secrets Toxiques, Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, Confédération paysanne 33, Générations Futures que nous publions ci-dessous.
Cet appel est adressé aux pouvoirs publics et à toutes les institutions qui interviennent sur le sujet. “Les informations dont nous disposons sur la dangerosité réelle des produits, sur la nuisance du lobbying des fabricants de pesticides à l’échelon européen ou national, sur l’apparition incessante de nouvelles molécules, sur les secrets de fabrication qui occultent la présence de co-formulants très dangereux, sur la façon dont sont autorisés ces produits, sur leur impact avéré sur la santé des adultes et surtout des enfants, sur l’état de la biodiversité, sur les externalités négatives de la diffusion de ces produits dans l’air, dans l’eau de consommation humaine, sur l’addiction de l’agriculture à ces produits et sur l’impossibilité de poursuivre ce modèle … nous amènent à conclure que notre environnement va cesser rapidement d’être viable.”
Nous exigeons l’arrêt total de la fabrication et de l’usage des pesticides de synthèse d’ici 2030.
dossier-complet-EGR-bon-à-tirerVous pouvez télécharger cet appel en cliquant sur ce lien.